Marie-Eugène Sue

Publié le 22 juillet 2019 - Mis à jour le 20 septembre 2019

Eugène Sue a séjourné au château de Saint-Brice, chez sa sœur, pour y écrire l’un de ses romans.

Rue Eugène Châtenay : les écuries du château

Rue Eugène Châtenay
95350 Saint-Brice-sous-Forêt

Marie-Eugène Sue, dit Eugène Sue, naît en 1804. Issu d’une brillante famille de chirurgiens, filleul des Beauharnais, mais fils turbulent et indomptable, il supporte fort mal la vie de collège. Pour le dresser, son père lui impose un engagement militaire, dans le service de santé, puis des voyages maritimes.

Ce sont ces voyages qui vont lui inspirer ses premiers romans d’aventures, fragmentés en épisodes, où il défie avec cynisme toutes les règles de la morale et des bonnes mœurs.

En 1830, héritier d’une solide fortune à la mort de son père, il mène pendant quelques années une vie fastueuse de dandy bien en vue.

L’écriture qui n’était pour lui qu’un loisir devient un gagne-pain et il se lance avec succès dans la production d’élégants romans de mœurs, publiés en feuilletons, comme Mathilde, Mémoires d’une jeune femme.

À partir de 1841, il manifeste une sympathie pour le courant socialiste et s’intéresse aux classes populaires, aux bas-fonds parisiens dont la dépravation, selon lui, est causée par l’attitude inhumaine de la nouvelle bourgeoisie industrielle. De juin 1842 à octobre 1843, il fait paraître dans le Journal des Débats, un feuilleton quotidien qui aura un succès retentissant : Les Mystères de Paris. En 1844 - 1845, un second feuilleton connaîtra aussi un très grand succès : Le Juif errant.

En 1849, il est élu député républicain socialiste de Paris. À la suite du coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte du 2 décembre 1851, il est emprisonné puis relaxé. Il s’exile alors en Savoie où il restera jusqu’à sa mort en 1857.

Son activité littéraire continuera d’être très importante mais la censure s’exercera en France pour empêcher l’édition des dernières œuvres.

 

Il séjourne au château de Saint-Brice

Eugène Sue vint résider chez sa sœur Victorine Caillard, au château de Saint-Brice, où il écrivit l’un de ses romans.

Sa sœur avait épousé Vincent Caillard, l’héritier des Messageries Laffitte et Caillard, entreprise prospère fondée par son beau-père, surnommé le Napoléon des diligences.

Elle avait entrepris dans le parc du château des travaux d’aménagement de bassins. Ce parc a été loti après la première guerre mondiale.

La tombe du père d’Eugène Sue, Jean-Joseph Sue, membre de l’Académie de Médecine mort en 1830, existe toujours dans le petit cimetière d’une commune voisine : Bouqueval, où il possédait une maison de plaisance.

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