Quand les cultures urbaines et la musique classique se rencontrent...

Publié le 05 mars 2025

Ne ratez pas la conférence, samedi 29 mars, qui mettra en lumière des duos improbables tels que NTM & Chopin, Nas & Beethoven, Busta Flex & Schubert... ou comment les artistes d’aujourd’hui rendent hommage aux plus grands compositeurs de musique classique.

Centre culturel et sportif Lionel Terray

12 rue Pasteur
95350 Saint-Brice-sous-Forêt

Hors vacances scolaires :
• Du lundi au vendredi
8 h 30 – 12 h et 13 h 30 – 22 h
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Tél : 01 39 33 01 89

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Et si la meilleure façon de découvrir la musique classique, c'était à travers le rap ou l'électro ? Chopin, Vivaldi, Beethoven… tous ont été samplés par des rappeurs ou des dj ! Voilà ce que le public va découvrir, samedi 29 mars, lors de la conférence musicale intitulée : De Chopin à NTM, l’héritage culturel classique dans les cultures urbaines.

Cela peut sembler surprenant, mais le sample est très utilisé dans le monde du rap ou de l’électro.

Prenez That's My People de NTM, sorti en 1999. Le chanteur Kool Shen a fait sienne la musique de Chopin avec ses deux mesures envoûtantes parfaites pour exprimer son quotidien dans une banlieue française.

Autre exemple : Hip Hop Forever de Busta Flex, rappeur originaire de Soisy-sous-Montmorency, qui a repris en 2000 un trio op. 100 de Schubert pour en faire un classique du rap français.

Coolio a également intégré le célèbre Canon de Pachelbel dans l’une de ses compositions : C U When U Get There. Ce morceau emblématique a traversé les époques et inspiré des artistes de tous horizons, du rap au rock en passant par la variété française. Une preuve de plus que Pachelbel, sans le savoir, a laissé une empreinte durable dans la musique contemporaine.

Avec son titre No Life, le rappeur Orelsan fait entendre une instru qui nous vient tout droit du répertoire d'Antonio Vivaldi !Elle est en fait tirée des Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi. En effet, c’est le Concerto de l’hiver qu’Orelsan a choisi d’utiliser spécifiquement.

Loin d’être de simples « reprises », ces emprunts sont avant tout des hommages. Le sample est une manière de créer un dialogue entre les époques, un pont musical entre le passé et le présent. « C'est particulièrement vrai que les musiques urbaines se nourrissent des œuvres du passé. Il ne s'agit pas d'un pillage organisé mais d’hommages rendus à ces œuvres. Et cela permet de créer tout un dialogue interculturel », ajoute Régis Aubert, qui animera la conférence.

La conférence mettra notamment en relief quelques emprunts contemporains faits à la musique dite classique.

On ne le sait pas toujours, mais la musique se nourrit sans arrêt des autres musiques, et cela depuis toujours. L’autre idée de ce rendez-vous, c'est de déconstruire l'opposition que l'on pourrait faire entre la musique classique et les musiques urbaines. En musique, et même dans la culture en général, il n’y a pas de sous-genre !

Citation de Régis Aubert, conférencier

Les amateurs de musique électronique ne seront pas en reste. Le conférencier fera un focus sur l’album Timeless de Thylacine, qui revisite avec brio Satie, Debussy, Verdi, Mozart et Beethoven.

Infos pratiques

Samedi 29 mars à 15h
Centre culturel Lionel Terray
Rens. et réservations au 01 39 33 01 85 ou par mail à 
secretariat-culturelsaintbrice95fr

Qui est Régis Aubert ?

C'est un passionné multicasquettes qui est, entre autres, chargé de la médiation culturelle à la Ville de Gagny, référent de l'exploitation des ressources en ligne de la Philharmonie de Paris, mais aussi fervent conférencier au service de sa passion autour de la musique.

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