Le magazine d'hier à aujourd'hui

Publié le 29 mai 2020

Depuis quelle année existe le magazine municipal ? Qui se chargeait de la rédaction des articles ? Quelle était sa périodicité ? À quoi ressemblait-il ? Éléments de réponses.

Service Communication -
Hôtel de ville

Le magazine municipal est une institution dans toutes les collectivités territoriales. Saint-Brice-sous-Forêt n'échappe pas à la règle. C’est une source de première main pour retracer l'histoire d’une commune.

Le tout premier numéro du magazine municipal est paru en 1965, lorsque Saint-Brice-sous-Forêt ne comptait que 3 364 habitants !

Dans l’édito de ce numéro 1, le maire expliquait : « La parution régulière d’un magazine municipal devient une nécessité pour une commune en expansion, telle que Saint-Brice. Il permet de mieux connaître les différents problèmes qui se posent à la ville et d’avoir ainsi une vue plus objective sur les tâches entreprises. Le bulletin permet de faire le point et le tour d’horizon des problèmes vitaux. Il facilite l’association de la population aux travaux de ses élus, resserrant ainsi les liens de compréhension entre tous. Sans être ce qu’il est convenu d’appeler un compte rendu de mandat, c’est l’écho de l’activité inlassable, déployée et souvent trop méconnue de ceux que vous avez désignés librement pour gérer les intérêts communs. »

Consultez les magazines depuis 2004

Les magazines sont en ligne sur le site, dans la rubrique Kiosque, depuis 2004 à nos jours. Chaque magazine est publié en deux versions : une version feuilletable et une version PDF. L’intérêt de la version feuilletable est qu’on peut zoomer sur un article qui nous intéresse, cliquer sur un lien sur le sommaire qui renvoie à la page souhaitée, etc.
Le moteur de recherche permet de filtrer par mot(s) clé(s) ou par dates de publication.
Au hasard des pages, vous y verrez peut-être une vieille photo qui vous fera surgir une émotion devant un visage aujourd’hui disparu ou celui d’un enfant devenu à présent adulte.

En savoir plus

La communication municipale se présentait sous deux supports essentiellement.

Le premier support de communication était un magazine qui paraissait une seule fois par an et qui retraçait les réalisations de l’année précédente. Cette tradition a duré jusqu’en 1994. Depuis sa création en 1965, la couverture du magazine était ni plus ni moins que le blason de la ville. En 1972, le numéro 9 a bouleversé cette tradition avec une esquisse de la mairie actuelle. En 1974, du nouveau encore en couverture avec une vue aérienne de la ville. La couverture sera ensuite différente à chaque fois et la couleur fera en 1976 son apparition. De 1965 à 1991, le format du journal était plus petit qu’un A4. C’est en 1991 qu’il prendra le format A4, et cela, jusqu’à aujourd’hui. Le magazine a été longtemps imprimé en bichromie. La couleur a fait son apparition en 1990 sur certaines pages, puis sur l’ensemble du magazine annuel en 1991.
Au fil des ans, le nombre de pages a changé de nombreuses fois, allant de 22 pages en 1965 jusqu’à 58 pages en 1989. Il était financé entièrement par la publicité grâce aux entreprises locales (ce n’est malheureusement plus le cas aujourd’hui).

Un magazine qui a beaucoup évolué au fil des décennies

Le deuxième support de communication municipale était un petit feuillet dactylographié de quelques pages, sans véritable titre au départ. Dans les archives municipales, il semblerait que ce support ait vu le jour au milieu des années 70, a priori en 1975, sous le maire Pierre Clouet. Lorsque le maire Henri Denis arrive au pouvoir en 1977, il a poursuivi la diffusion de ce support. Toutefois, il l’a fait imprimé en bichromie à partir de décembre 1987 et lui a donné le nom de La lettre du maire. La numérotation repartira également à zéro. En juillet 1989, ce bulletin est renommé Saint-Brice infos.

Des articles écrits par les élus pendant 30 ans

Depuis 1965, les supports de communication étaient rédigés par les élus : maires, adjoints, conseillers municipaux. Comme on peut le lire dans le magazine annuel n°30 de 1993, dans un dossier intitulé Trois décennies d’information municipale écrit par J. Esculier : « Tous ont raconté à leurs concitoyens ce qui faisait la vie de la commune, les projets qui mûrissaient, les réalisations qui s’achevaient. Tous ont pratiqué la communication bien avant que le mot ne soit à la mode. Et si les moyens de réalisations ont bien évolué, la finalité poursuivie est bien toujours la même. »

Il écrivait également dans ce même dossier : « Les numéros du magazine montrent bien la vie des associations locales qui, naissent, s’étoffent, s’adaptent, disparaissent parfois, toujours services par des bénévoles qui y consacrent une part importante de leur temps, de leur vie ».

Avec le changement de municipalité en 1995 avec l’équipe de Gérard Huyet, ce bulletin a été, au départ, modifié légèrement : il est toujours resté en bichromie mais il passe du vert au rouge. Son nom a été changé aussi : « Saint-Brice informations ».

Une lettre du maire était également diffusée mais elle n’était pas régulière.

Une communication plus structurée à partir de 1995

C’est en 1995 que le service Communication a été créé par le maire Gérard Huyet. Depuis cette année-là, ce sont des agents municipaux qui sont chargés de la rédaction du magazine.

En 1996, la Ville opère encore du changement dans sa communication. Les Saint-Briciens découvrent ainsi une nouvelle formule du journal municipal, qui change de nom une nouvelle fois : Saint-Brice, notre ville.

En effet, la Ville diffuse désormais Saint-Brice, notre ville, soit sous forme express (4 pages en bichromie), soit en mode magazine trois fois par an avec 16 pages (sauf en juin 1997 où il ne fera que 12 pages). La formule magazine alterne entre bichromie et quadrichromie. Le lecteur y retrouve des rubriques récurrentes comme le portrait, l’histoire, le dossier…

Le maire éditait aussi, chaque année, des suppléments au magazine comme des bilans de mandat ou des éditions spéciales.

En mars 1998, trois changements sont réalisés en termes de communication municipale. Premier changement : toutes les pages du magazine sont à présent imprimées en couleur. La formule express reste en bichromie (la couverture et « la der de couv » passeront en couleur en décembre 1999). Deuxième changement : un logo apparaît sur la couverture. Pour rappel, le blason avait totalement disparu des publications depuis le magazine annuel de 1995. Et pour le troisième et dernier changement : le magazine passe à 20 pages.

La charte graphique du « Saint-Brice magazine » remise au goût du jour régulièrement

Avec l’arrivée du maire Alain Lorand, en 2001, la maquette du magazine a été modifiée brièvement en mai mais c’est véritablement en septembre que les changements sont opérés. Tout d’abord, la maquette est complètement remaniée. Le nom du magazine devient Saint-Brice magazine et la numérotation repart une nouvelle fois à zéro. Le blason fait son grand retour sur la couverture de novembre. La pagination oscillera de 8 pages à 24 pages, selon l’actualité. Mais c’est depuis janvier 2011 que le « 20 pages » est devenu la règle.

De mai 2002 à l’été 2005, le papier glacé ne sera plus de mise, jugé trop clinquant. Le choix se tournera vers un papier moins coûteux, mat, et plus écologique. Finalement, la Ville fait machine arrière en septembre 2005 : retour au papier glacé et la maquette graphique est mise au goût du jour également. La charte graphique sera renouvelée encore deux fois. La première fois, en septembre 2009 et le nom du magazine deviendra alors Saint-Brice mag. Puis, la seconde et dernière foisen novembre 2014. Le magazine retrouvera, d’ailleurs, son nom initial : Saint-Brice magazine.

Un guide pratique annuel

Dans un article du bulletin de 1984, au sujet de sa communication municipale, la Ville précise qu'elle diffuse un guide annuel contenant toutes les adresses et numéros utiles et une note d’information municipale trimestrielle suivant les événements. Il est difficile de connaître en quelle année la parution de ce guide a commencé. La seule certitude est que la parution de ce guide s’est arrêtée en 2012 pour deux raisons : un nombre d’annonceurs insuffisant pour financer cette publication et le fait que les Saint-Briciens disposent de ces informations sur le site Internet de la Ville, actualisées en temps réel.

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