Qui se cachent derrière ces noms ?

Publié le 25 juin 2018 - Mis à jour le 07 septembre 2019

Jacques Fosse, René Dubos, Pierre Clouet... Des rues, des allées, des bâtiments portent le nom de personnages qui ont eu un lien direct avec l'histoire de notre ville.

Saint-Brice

Il serait né vers la fin du IIIe siècle et a été élevé par Saint-Martin. Lorsque Martin accéda à l’évêché de Tours, Brice, en tant que chanoine-diacre, fut chargé de répartir les aumônes entre les pauvres.

Cette distinction lui donna des goûts de luxe, ce qui provoqua des différents avec Martin, qui vivait chichement. Entre les deux hommes, ce fut bientôt un conflit ouvert. Cependant, Martin sentit qu’il pouvait beaucoup espérer de son disciple. Aussi, malgré les désordres de la vie de Brice, malgré les réclamations des prêtres qui le pressaient de chasser ce pêcheur, il s’entêta à le soutenir. En 397, il le désigna comme son successeur. Brice devint donc évêque de Tours. Ses adversaires n’abandonnèrent pas, allant jusqu’à l’accuser d’être le père de l’enfant d’une lingère et finirent par le chasser. Brice se réfugia auprès du Pape Célestin 1er à Rome.

Son exil dura spt ans. Un certain Justinien le remplaça à Tours et mourut au cours du voyage qu’il entreprit pour demander au Pape de destituer Brice. Au lieu de quoi, le Pape donna l’ordre à Brice de retourner à Tours où il fut reçu en grande pompe. Il mourut le 13 novembre 444 et fut inhumé dans une église construite pour recevoir sa dépouille. Ses reliques furent dispersées dans plusieurs églises dont celle de notre ville.

Square Abbé Salati

Curé de Saint-Brice, l'Abbé Salati fut amené à faire fonction de maire lors de l’occupation prussienne en 1870-71. Son père, soldat du 1er Empire réalisa, en 1817, la traversée de la Manche, au niveau du Pas de Calais, pour s’évader des pontons anglais (nom donné par délibération du Conseil municipal du 15 mars 1984).

Place Jacques Fosse

Jacques Fosse, fondateur de l’association Les amis du vieux Saint-Brice et auteur de nombreux livres au sujet de notre ville, a passé sa vie à mettre en valeur notre patrimoine.

Place Jean Corbier

Résistant Saint-Bricien fusillé en mai 1942 au Mont Valérien.

Rue Brunard

Joseph-Brice Brunard est issu d’une ancienne famille de cultivateurs saint-briciens dont on trouve trace dès 1640 et de maîtres de poste chargés de toute la région, de 1707, date de la création du relais de poste aux chevaux de Saint-Brice, jusqu’en 1785.

Rue Désiré Graux

Maire de Saint-Brice de 1919 à 1923. Il était craint et respecté. Il a beaucoup œuvré pour l’implantation des poiriers à Saint-Brice.

Rue du Docteur Goldstein

Médecin de Groslay. Il a continué à exercer son métier, malgré l’interdiction faite aux juifs. Déporté et mort à Auschwitz.

Rue Eugène Chatenay

Adjoint au Maire, fit fonction de Maire de Saint-Brice de 1916 à 1919.

Rue Germain Chatenay, son frère, rue Zoé Chatenay, sa sœur

Cette riche famille de Saint-Brice fit un legs à la caisse des écoles avec lequel furent récompensés les lauréats du certificat d’étude.

Rue Pierre Salvi

Un des pionniers du Val-d’Oise. Maire de Viarmes de 1958 à 1989, Pierre Salvi a fait son entrée au Conseil général (maintenant dénommé Conseil départemental) en 1967 en tant que premier vice-Président. Il succède à la tête de l’assemblée à Adolphe Chauvin en 1976. C’est lui qui aura eu la tâche de mettre en œuvre les lois de décentralisation dans le département. Pierre Salvi a occupé la Présidence jusqu’en 1989.

Impasse Lise Deharme

Femme de lettres (1898 - 1990), Lise Deharme a habité la Tour de Nézant (jusqu’en 1939). Elle y recevait l’intelligentia parisienne : Picasso, Eluard, Breton, Malraux...

Allée du Professeur Dubos

Ingénieur, agronome et micro-biologiste, René Dubos est né à Saint-Brice le 20 février 1901, naturalisé américain. Il découvre le premier antibiotique en 1939 et incite Fleming à poursuivre ses travaux sur le pénicilium. Apôtre du mouvement écologique, on lui doit la formule « Pensons global, agissons local ». Sur sa maison natale, au 75 rue de Paris, est apposé une plaque commémorative.

École Jean Charron

Maire de Saint-Brice de 1962 à 1965.

Né le 6 janvier 1899 à Châteauroux. Il fit ses études à Paris jusqu’à son diplôme d’ingénieur. Mobilisé en 1918 dans le Génie, il participa aux durs combats de 1918 et termina son temps parmi l’armée de l’occupation de la Rhur. Il se maria en 1922 et fit une brillante carrière d’ingénieur dans les usines d’équipement maritime. En 1925-1926, il était détaché en Pologne. Il gravit peu à peu des échelons de sa sociétés et termina sa carrière comme administrateur de sociétés. Mobilisé en 1939, ses connaissances le firent rester dans un bureau d’études d’armement.
Sollicité de nombreuses fois pour participer à la vie communale, ce n’est qu’en 1959 qu’il accepta de se présenter aux élections. Elu dans la liste de l’opposition, il participa à la vie communale comme conseiller municipal jusqu’en 1962, date à laquelle, à la suite du regroupement et des nouvelles élections, il fut élu maire. Il s’est aussitôt penché sur les problèmes de Saint-Brice et a commencé l’action qui va permettre peu à peu de les résoudre. Il est décédé brutalement, en 1965, après une cérémonie célébrant l’ouverture prochaine d’une nouvelle école maternelle. Pour lui rendre hommage, la Ville lui a dédié son nom.

École Léon Rouvrais

C’est en 1944 que Léon Rouvrais a pris ses premières fonctions à la mairie de Saint-Brice, lors de la transformation du comité de la Libération en Assemblée Municipale.
Il n’a cessé depuis, de participer directement à toutes les innovations et aux projets de la commune.
Prenant une direction effective des questions de voirie, d’assainissement, d’éclairage public, dès son élection de maire-adjoint (il était 1er adjoint au maire Pierre Clouet en 1965), il a développé considérablement ces aménagements d’infrastructure.
De plus, intéressé par les problèmes de gaz, et ayant participé, au cours des années 1945 et suivantes au Syndicat Intercommunal du Gaz, il a pu, grâce à son action persévérante, redonner vie à ce Syndicat.
Son action a été particulièrement efficace, puisque la Commune va récupérer une somme importante provenant de la vente de l’usine à gaz de Sarcelles.

Gymnase du COSEC Pierre Clouet

Maire de Saint-Brice de 1965 à 1977.

Rond-point Henri Denis

Conseiller municipal en 1962, adjoint au maire en 1965 et maire de Saint-Brice-sous-Forêt de 1977 à 1995.

Rue Edith Wharton

Edith Wharton a été nouvelliste, romancière, journaliste, architecte de jardins, grande voyageuse, philanthrope. Elle a vécu à Saint-Brice-sous-Forêt de 1918 jusqu’à sa mort en 1937.

Square Paul Eluard

Poète dadaïste puis surréaliste, Paul Eluard, né Eugène Grindel, a teinté sa poésie de son militantisme contre la haine et l’horreur de la guerre. Il a vécu à Saint-Brice durant les années 20 au 3 rue Chaussée.

Théâtre Silvia Monfort

Trois mots caractérisent Silvia Monfort : grande résistante - grande comédienne qui a milité pour le théâtre populaire (au sens noble du terme) et qui s’est passionnée et engagée pour la décentralisation culturelle.
Découvrez celle qui a donné son nom au théâtre de la communauté d'agglomération Plaine Vallée, situé sur notre territoire communal.

Centre culturel et sportif Lionel Terray

Alpiniste français mort en 1965 dans le massif du Vercors. Lionel Terray constituait l'une des meilleures cordées françaises. Il a été, en 1950, le premier à réaliser l'ascension d'un sommet de plus de 8 000 mètres : l'Annapurna.

Trinquet Daniel Lacroix

Daniel Lacroix, premier gardien du site, d'origine basque, qui a fortement développé la pratique de la pelote basque sur la commune et le département. Le trinquet de notre ville a pris son nom depuis 1995.

Complexe tennistique Guy Delangle

Mort en 2011, Guy Delangle était un passionné de tennis (à l'origine de l'AAESB tennis et président d'honneur du club) et un grand sportif. Il a été adjoint au maire en charge de la Jeunesse et des Sports (1977-1989), membre fondateur du Lions Club et président des industriels de Saint-Brice. C'est à lui qu'on doit aussi la création des journées de l'arbre en 1980 ou bien la première semaine du sport à 1985.

Terrain d'honneur Léon Graffin

Léon Graffin est le fondateur de la première section de football à Saint-Brice avec l'AAESB en 1973 et de l'association Saint-Brice football club, avec Joseph Pawlina, en 1991. Il consacra sa vie au football, sa passion. Dans les années 70, avec de nombreux bénévoles, ces pionniers armés de pelles et de pioches avaient aplani le terrain, construit les premiers buts en bois de forme carrée pour commencer à porter les couleurs de Saint-Brice sur tous les stades.

Ludothèque Bernard Tronchet

Bernard Tronchet, initiateur du projet ludothèque sur la commune, ancien conseiller municipal pendant 3 mandats.

Cette page a-t-elle répondu à vos attentes ?

Pour aller plus loin