Rencontre : Sara Ferlito chantera vendredi les célèbres tubes d’Aretha Franklin

Publié le 11 avril 2019 - Mis à jour le 11 juin 2020
Sara Ferlito interprètera les tubes d’Aretha Franklin vendredi 19 avril 2019 à 20h au théâtre Silvia Monfort, dans le cadre du traditionnel concert des professeurs du conservatoire de musique municipal Claude Debussy.
Après une première partie reprenant des musiques de films et du monde, Sara Ferlito rendra hommage à Aretha Franklin. Elle sera accompagnée à la batterie d’Allan Mystille, au piano par Vincent Pagès, à la basse de Bruno Maignan, aux violons par Marléni Batola, Tiffany Ummathallegadoo, à la trompette par Francis Aubier, au hautbois par Umbaja Majstorovic, aux saxophones par Clément Van Calster et Clément Bizoirre.
Ce ne sera pas la première fois que Sara Ferlito montera sur la scène du théâtre Silvia Monfort. En effet, elle a déjà chanté plusieurs fois avec le groupe de musique Replay Band. Passionnée par la scène depuis toujours, elle a, d'ailleurs, plus d’une corde à son arc : le chant, mais aussi la danse et la comédie musicale. Rencontre.
Pourriez-vous nous raconter votre parcours ?
Sara Ferlito. Durant ma formation au sein de l’Institut Supérieur des Arts de la Scène Rick Odums, j’ai intégré la troupe du spectacle pour enfants Hercule dans une histoire à la Grecque où j’ai joué pendant deux ans le rôle de Clio, la muse diva au grand cœur. Puis, j’ai rejoint la compagnie des Bateaux Parisiens en tant que chanteuse et j’ai poursuivi ma formation musicale au sein du Conservatoire Francis Poulenc de Paris où j’ai obtenu mon Certificat d’études musicales en musiques actuelles.
En 2017, j’ai été à l’affiche de Valjean, une version revisitée des Misérables avec la compagnie Théâtre d’Art dans le rôle d’Éponine.
L’année dernière, j’ai eu le plaisir de jouer dans des salles mythiques tels que les Folies Bergères et le Théâtre Bobino dans la comédie Embrasse-moi, c'est fini ! avec la compagnie la Vie en Scène. J’ai conclut l'année sur les routes italiennes avec la comédie musicale Rêvolution.
Aujourd’hui, je suis à l'affiche de l'adaptation du musical Mamma Mia dans le rôle de Donna dans les Pyrénées-Orientales. Je prépare aussi une nouvelle comédie pour l'automne qui se jouera aux Antilles et dans les théâtres parisiens. Et, bien sûr, j’ai aussi le grand plaisir de rendre hommage à la reine de la soul, Aretha Franklin, pour ce concert unique.
C’est assez impressionnant de reprendre cette icône de la soul. Non ?
Sara Ferlito. Très impressionnant, c'est LA STAR, la plus grande diva de la musique avec un timbre de voix et une technique incroyable.
Qu’est-ce qu’elle représente pour vous ?
Sara Ferlito. J'ai tous ces albums, j'adore cette chanteuse. Elle me fait ressentir énormément d'émotions, de la joie à la mélancolie. C'est une de mes chanteuses préférées. Elle représente le talent à l'état brut et la véritable soul. Elle chante avec son âme et j'adore ça. Sans pudeur, elle livre tout.
Son grain de voix est incroyable et sa gestion de sa voix est extraordinaire. On ne peut pas faire mieux niveau technique. Elle chante comme elle respire, comme elle parle. C'est évident pour elle et c'est ce que tous les chanteurs visent sauf qu'elle ne fait pas du parler-chanter. Elle envoie ! Elle a une voix très puissante !
Elle a aussi accompagné beaucoup de gens au quotidien pour danser, dans des films cultes, pour s'aimer. Elle fait partie de la vie de beaucoup de personnes à travers le monde et je trouve ça super fort.
Quels sont les enjeux à chanter Aretha Franklin ?
Sara Ferlito. La soul, c'est une technique particulière qui nécessite d'être toujours bien en place pour que ça sonne et que ça groove. J'ai travaillé dans ce sens pour que la voix reste en place, trouver l'équilibre entre la hauteur des notes, la puissance et la douceur pour garder les nuances.
La difficulté : c'est de ne pas la copier. La barre est trop haute. C'est trop personnel. Il y aussi, pour moi, la barrière de la langue qui fait que chaque mot est extrêmement ressenti. C'est plus difficile lorsque ce n'est pas notre langue maternelle, même si j'aime chanter en anglais.
L'enjeu est de rester fidèle à sa musique tout en trouvant ma propre interprétation car vouloir faire comme elle, ça met trop de pression !
Infos pratiques
Vendredi 19 avril, à 20 h, théâtre Silvia Monfort
Réservation obligatoire au 01 39 33 01 85
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