Benjamin Setrouk : dernier clap avant le tournage d’un court-métrage

Publié le 18 mars 2019 - Mis à jour le 11 juin 2020

Saint-Briciens, Benjamin Setrouk, étudiant en dernière année à l’école de cinéma ESRA à Paris a sonné à la porte du service Communication, afin de trouver appui auprès de sa ville, pour l’aider à finaliser son projet de financement d’un court-métrage en 2019.

Silence, on tourne ! Avant cette ultime étape, il y a tout d’abord un verrou crucial à faire sauter : la recherche du financement. Benjamin Setrouk, avec un timing serré, frappe à toutes les portes pour trouver un maximum de voix (et d’euros) qui porteront son projet de dernière année : la réalisation d’un court-métrage d’une vingtaine de minutes, avec d’autres étudiants de sa promo. La recherche de fonds doit s’achever au plus tard le 7 avril (13 000 € pour l’intégralité du projet), pour effectuer le tournage du 13 au 18 avril. Celui-ci se déroulera en partie dans le Val-d’Oise, mais tout n’est pas encore bouclé, l’équipe est encore en repérage.

C’est un milieu auquel je suis évidemment sensible car j’ai moi-même fait des études de cinéma. C’est important d’apporter notre modeste contribution, surtout à un jeune Saint-Bricien. C’est un milieu assez particulier et difficile, il ne faut rien lâcher. Je n’ai qu’un conseil à lui donner : tenez bon et aller au bout de vos projets.

Citation de Matthieu Pariot, adjoint au maire, délégué à la Communication

Parole à Benjamin Setrouk, pour vous convaincre de le soutenir

Qui êtes-vous Benjamin ? Racontez-nous en quelques mots votre parcours.
Je suis né et j’ai grandi à Saint-Brice. Après mon lycée (et de longues négociations avec ma mère), j’ai entrepris des études de cinéma, non pas parce que je suis cinéphile, mais surtout pour partager mon imaginaire avec les autres.
Mais si vous voulez vous exprimer pleinement à travers un film, il vous faut des fonds. Je me suis donc spécialisé en production, j’ai bossé mon bagout et mon droit pour savoir rendre un scénario réalité. Je veux maintenant devenir producteur.

Parlez-nous de votre projet de court-métrage.
Ce court-métrage est mon film de fin d’études, un tremplin pour ma carrière et celle de mon équipe de trente étudiants. D’ailleurs il s’agit d’un film sur  l’émancipation : « Imago » correspond à la genèse du papillon, l’histoire du personnage d’Abel que l’on ne veut pas laisser grandir.  Le film est un road-movie et c’est par le voyage et la rencontre d’une mystérieuse femme, Christine, que notre personnage éclos.

Comment peut-on vous aider ?
Un film se tournant sur les routes de toute notre belle France à un prix. Il faut nourrir, loger l’équipe et les comédiens puis louer les décors et le matériel optimal pour le plaisir des yeux et des oreilles. Le projet est financé déjà à hauteur de 65 %, donc pour atteindre notre budget final, nous avons lancé une campagne de crowdfunding sur Ulule pour mener tout à bien. Chaque montant donné (même de 5 €) vous octroie une chouette contrepartie, alors n’hésitez plus une seconde !
Pour participer à ce projet, c'est par ici la cagnotte.

Quel sera le devenir de votre court-métrage ?
Devenez donc les heureux producteurs d’un film en compétition à Cannes, Berlin, Clermont-Ferrand, Bruxelles et dans tous les festivals internationaux de court-métrages. La Ville de Saint-Brice et chacun des généreux habitants qui contribueront au projet seront présents au générique sur la scène internationale cinématographique.

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