Parcours découverte n°21-30

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Illustration principale© Les amis du vieux Saint-Brice

Publié le 18 décembre 2018 - Mis à jour le 02 octobre 2019

Découvrez un peu plus l’histoire de votre ville au fil des rues…

Demeure de l'Ecuyer - 34 rue de Paris

Il s’agit d’un remarquable ensemble des XVIIe et XVIIIe siècles inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Ce fut la résidence de la famille du Trou, brodeurs ordinaires des écuries du Roi pendant trois générations, de 1690 à 1750, sous Louis XIV et Louis XV.
En 1750, le domaine fut vendu à dame Claude Ruau d’Ancerville.
En 1789, il appartenait à Joseph de Saint-Aubin, agent de change, qui émigra. La propriété fut donc vendue comme bien national et le 22 ventôse, an II (12 mars 1794), elle fut acquise par Étienne Charles Julien Gauthier de Rumilly, député, puis en 1800, par le comédien Pierre Antoine Amiel, co-directeur du théâtre des Variétés-Montansier.
En 1871, la propriété qui appartenait alors à la famille Dambricourt fut occupée par des officiers prussiens.
Plusieurs propriétaires se succédèrent ensuite comme Aspair Amiot, maire de Franconville-aux-Bois, Arquillère, frère du célèbre comédien du théâtre de l’Odéon, le baron de Laage, premier président des « Anciens combattants de Saint-Brice » après la guerre de 1914-1918 , puis ses enfants, le baron et la baronne de Vaugelas jusqu’à la fin de la dernière guerre. De 1945 à 2009, la propriété est demeurée dans la famille Guinat.

45 rue de Paris

Cour pittoresque : au sud, maison à piliers ; au nord, la cour a gardé son puits d’origine.

ex 28 rue de Paris

Ici s’élevait une maison d’époque Napoléon III, dite « La Maison Rose », flanquée et décorée d’un élégant clocheton et décoré d’incrustations d’ardoise. L'édifice fut démoli en 1988.

37 rue de Paris

Cour dite « des Trois Dames » : au fond, une ruelle débouche sur les jardins du Pavillon Colombe.

23 rue de Paris

Emplacement de l’ancienne poste royale réservée aux messagers du roi.

15 bis rue de Paris

Poste aux chevaux. Cette charge royale fut assurée par la famille Brunard, installée à Saint-Brice depuis la première moitié du XVIIe siècle jusqu’à l’arrivée du chemin de fer en 1870. La rue voisine porte leur nom. Jusqu’à ces dernières années, ont subsisté les écuries avec leurs stalles en pierre surmontées de belles têtes de chevaux.

Hôtel de Mauléon - 15 rue de Paris

Depuis 1648, il appartenait ainsi que les fiefs de Mauléon et de Béranger à la famille Gary. En 1683, à la mort du notaire Pierre Gary, le domaine échut à sa sœur Catherine (1654 - 1714). La nouvelle Dame de Mauléon fut très liée avec Bossuet, l’Évêque de Meaux. Le prélat vint lui rendre visite à plusieurs reprises et régla souvent ses dettes.
À la mort de celui-ci, en 1704, Madame de Mauléon devait des sommes considérables à divers créanciers qui firent saisir la propriété.
Avant 1728, la propriété appartenait à Jean Loiseau qui avait deux fils. Le premier, Alexandre-Jérôme Loiseau de Mauléon (1728 - 1771), célèbre avocat, assura la défense de Calas. Il fut l’ami de Jean-Jacques Rousseau qui, lors de son séjour à Montmorency, vint fréquemment le voir (cf. Les Confessions). Le second, Jean Louis Loiseau de Béranger, Fermier général, Trésorier Général de leurs Altesses Sérénissimes le duc et la duchesse d’Orléans, fit construire le deuxième château de Saint-Brice à la fin du XVIIIe siècle. Il fut guillotiné le 8 mai 1794.
Après la mort d’Alexandre Jérôme, le titre de Sieur de Mauléon fut acquis par Jean-Baptiste Midy (1727 - 1787), marchand miroitier à Paris, membre de l’assemblée municipale.
C’est à partir de la rue des Tilleuls qu’on peut apprécier toute la beauté de la demeure. Il faut signaler que la porte de la façade, rue de Paris, provient d’un hôtel parisien où résidait en 1788 le jeune lieutenant Bonaparte.
Jusqu’en 1922, le parc s’étendait jusqu’aux actuelles rue de Montmorency, de Mauléon et Brunard.

14 rue de Paris (emplacement de l’actuelle mairie)

Ici, se situait une propriété bourgeoise appelée « Propriété Lagrenaudie ». Elle fut détruite dans les années 1969/1970.

avenue des Tilleuls

Cette grande allée du parc de Mauléon menait autrefois à une pièce d’eau qui a été comblée lors de la réalisation du lotissement, dans les années 1920. La pièce d'eau était alimentée par le ru de la Marlière qui traversait le clos depuis le chemin de la Planchette.

8 rue de Paris

Élégante demeure de la fin du XIXe siècle de style mansart ayant appartenu à la famille Sainte-Beuve. Le chiffre est inscrit sur les cheminées. À la mort du comédien Feydeau, elle fut la résidence de son égérie, l’actrice Armande Cassive.

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